La violence domestique est souvent invisible, dissimulée derrière des silences, des regards fuyants ou des sourires forcés. Elle peut être physique, psychologique, sexuelle, économique ou même sociale. Trop souvent, les victimes vivent dans la peur, l’isolement et la honte, sans oser demander de l’aide.
Chez les femmes, les signes peuvent être multiples :
- Bleus ou blessures inexpliquées
- Changements d’humeur soudains ou état dépressif
- Isolement progressif de la famille ou des amis
- Justification excessive du comportement du conjoint
Chez les enfants, la souffrance s’exprime autrement :
- Troubles du sommeil ou du comportement
- Régression (pipi au lit, peur soudaine)
- Difficultés scolaires
- Agressivité ou retrait social
Le repérage précoce est essentiel. Les enseignants, voisins, agents de santé, leaders communautaires ou simples citoyens peuvent jouer un rôle déterminant. Une observation attentive et bienveillante peut sauver des vies. Lutter contre la violence domestique commence par voir ce que l’on préfère souvent ne pas voir.







