Réagir sans nuire : que faire quand on soupçonne un cas de violence domestique ?

Savoir repérer la violence ne suffit pas : encore faut-il savoir comment réagir, sans aggraver la situation. Trop souvent, les interventions maladroites ou brusques peuvent mettre les victimes en danger.

Voici quelques règles essentielles à suivre :

  • Écouter sans juger : Créez un espace de confiance où la victime se sent libre de parler. Ne la forcez pas, ne la pressez pas. Laissez-lui le temps.
  • Respecter la volonté de la personne : Vous pouvez proposer de l’aide, mais jamais l’imposer. La victime reste la mieux placée pour évaluer ses risques.
  •  Documenter les faits : Si vous êtes un professionnel (enseignant, médecin, agent social…), prenez des notes précises. Elles peuvent être utiles juridiquement.
  • Orienter vers les structures compétentes : Faites appel à des associations, centres d’écoute, ou autorités compétentes. L’ONG ONESIME, par exemple, accompagne les victimes de manière confidentielle et bienveillante.

Réagir, c’est protéger sans exposer, soutenir sans dominer. C’est aussi un acte citoyen fondamental contre l’impunité.

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